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Vous avez trouvé le bien immobilier de vos rêves et vous vous apprêtez à faire une offre d’achat qui stipulera (notamment) le prix que vous proposez et vos moyens de financement. Ne vous jetez pas tout de suite sur votre stylo ! Et vérifiez avant certains points.

Réfléchissez bien au montant de l’offre

Comme son nom l’indique, une offre d’achat, c’est une proposition que vous allez adresser au vendeur de la maison ou de l’appartement que vous convoitez. À moins d’avoir un immense coup de cœur ou un budget conséquent, vous chercherez certainement à baisser le prix du logement de quelques milliers d’euros. Point trop n’en faut cependant, surtout si plusieurs acquéreurs potentiels sont sur les rangs. Ne sous-évaluez pas le prix du bien immobilier, vous risquez de voir votre offre refusée !
On vous conseille donc, déjà, de vérifier que le prix de vente affiché est juste et correspond bien à celui du marché. Pour le savoir, vous disposez de nombreuses sources d’informations : regardez les annonces sur immoRegion, consultez les agences immobilières, ou l’ADIL (Agence d’information sur le logement), ou encore la rubrique Marché immobilier de notre blog.
Certains éléments sont par ailleurs susceptibles de vous permettre de faire une offre plus basse. Vous pouvez, déjà, déduire le montant des travaux que vous devrez éventuellement réaliser. Mais aussi lister les points négatifs du logement (manque de luminosité, cuisine non équipée…). Faites vos calculs !

Assurez-vous que vous pourrez financer votre achat

Il est inutile de faire une offre d’achat si vous n’avez aucune chance d’obtenir le prêt immobilier qui vous permettra d’acquérir le bien. Si vous avez l’argent sur votre compte en banque, c’est vraiment mieux… En le mentionnant sur la lettre, vos chances d’être choisi augmentent fortement.

Dans tous les cas, avant de proposer de débourser plusieurs dizaines de milliers d’euros, vous devez vous assurer que le prêt vous sera bien accordé (à plus forte raison s’il s’agit d’un prêt relais) et que vous avez bien en main l’offre de votre banque.

Comprenez bien les enjeux de l’offre

Une offre d’achat vous engage, dès lors qu’elle est écrite : c’est un acte juridique. Lorsque vous la rédigerez, pensez bien à y inclure soit un droit de rétractation daté (il est généralement de 7 à 10 jours), soit une clause suspensive qui détaille les raisons pour lesquelles vous pourriez renoncer. Prenez aussi vos précautions en précisant sur la lettre (manuscrite) que la vente ne sera définitive qu’au moment de la signature du compromis et qu’elle pourra être annulée si l’actuel propriétaire ne répond pas dans le délai imparti, celui que vous aurez vous-même fixé et mentionné.