Taux_immobilier


En juin, Cafpi constate de nouvelles baisses de taux. Quasiment toutes les durées profitent de ce mouvement. Sur 15, 20 et 25 ans, les taux perdent ainsi 0,05 %, en moyenne et se situent à 2,40 % sur 10 ans, 2,70 % sur 15 ans, 3 % sur 20 ans et 3,30 % sur 25 ans.

Cette nouvelle détente s’explique par des indices de référence extrêmement faibles. Bien qu’en légère remontée, l’OAT 10 ans reste à un niveau historiquement bas : 2,00 % (1,70 % en avril) et permet aux banques de se refinancer à des coûts très attractifs sur le long terme. Idem pour les prêts à court terme, l’Euribor 1 an se situant à 0,47 % contre 0,51 % le mois précédent, conséquence de la baisse du principal taux directeur de la Banque centrale européenne (BCE).
 « Les taux de référence sont très bas et devraient le rester, ce qui crée des opportunités pour les emprunteurs », s’exclame Philippe Taboret, directeur général adjoint de Cafpi. Autre raison qui provoque la baisse, la politique des banques. En effet, celles qui n’ont pas réalisé leurs objectifs du 1er semestre, tentent de redresser la barre par des taux plus compétitifs.

Une chose est sûre : dans un contexte de baisse des taux et des prix de l’immobilier, les emprunteurs retrouvent du pouvoir d’achat immobilier. Entre le début d’année 2012 et aujourd’hui, les taux ont chuté de 1,05 % en moyenne. A titre d’exemple, pour une mensualité de 1 000 euros sur 20 ans, la capacité d’emprunt est augmentée de 9,7 %. Cette importante amélioration conjuguée à la baisse des prix permet d’acheter par exemple 6.02 m² de plus à Strasbourg.

Le premier semestre 2013 enregistre une reprise de l’activité par rapport à l’an dernier. En particulier chez les secundo accédants qui font un retour remarqué et n’hésitent plus à souscrire des crédits relais. “Il est plus pertinent de faire une opération d’achat/revente conjointe que d’attendre d’avoir revendu pour racheter, car contrairement à une idée reçue, le prêt relais ne coûte pas cher dès lors que le bien à vendre est mis au bon prix”, poursuit Philippe Taboret.

Les primo accédants, en revanche, continuent de se heurter à des difficultés de financement faute d’aide dans l’ancien. Dans le neuf, malgré le PTZ+, la production de logements en baisse leur rend l’achat plus difficile.
Les investisseurs, quant à eux, subissent également les conséquences de cette baisse de production alors que le Duflot en place depuis le début de l’année répond parfaitement à la constitution de revenus complémentaires.

 

Source : Capfi