Renovation energetique

Rénover son logement pour mieux vendre ou suite à un achat immobilier est souvent nécessaire. Avec l’instauration de l’étiquette énergétique pour les logements, la revalorisation énergétique d’un logement constitue un des premiers points d’amélioration lors d’une rénovation.

Pour les propriétaires ou les futurs acquéreurs, les économies d’énergie et l’aspect écologique en immobilier est aujourd’hui un critère à considérer.

Selon un récent sondage Ifop pour Qualitel, 93% des copropriétaires français déclarent faire attention à leur consommation d’énergie. Même si la préoccupation est avant tout financière, l’aspect environnemental gagne les esprits.

Après l’annonce du gouvernement d’un plan d’urgence pour le logement avec notamment 500.000 rénovations thermiques par an d’ici 2017, l’enjeu  de la rénovation énergétique devient une priorité pour tous.

Entreprendre des travaux de rénovation est toutefois un lourd investissement, selon Ifop/Qualitel, 44% des copropriétaires envisagent d’effectuer des travaux de rénovation dans un avenir proche. Compte tenu des coûts engendrés, la motivation principale pour les propriétaires est bien sûr de réaliser des économies sur la facture énergétique (67%), loin devant la revalorisation de son bien immobilier (19%), et le respect de l’environnement (7%).
La rénovation énergétique arrive en 3eme position des projets envisagés au cours des 2 prochaines années (41%), derrière l’aménagement du logement (51%) et les vacances.

Bien que les intentions soient présentes, le caractère d’urgence n’est pas encore reconnu par les prioritaires.

Pourtant, les termes BBC, RT2012, ou encore diagnostic de performance énergétique sont entrés dans le langage courant en immobilier. Pour les futurs acquéreurs la question énergétique est devenu un critère de choix en immobilier.
Selon un sondage réalisé en juin 2013 par atHome Group, 60% des personnes à la recherche d’un bien immobilier, prennent en compte en classe énergétique d’un bien pour acheter ou louer.

Pour Ifop, le financement d’une rénovation énergétique reste  une question centrale car la réalisation de travaux d’amélioration thermique d’un logement peut atteindre des sommes importantes. La prise de conscience des aspects énergétiques en immobilier est bien amorcée, mais le coût d’une rénovation énergétique  et l’ampleur des travaux qui sont, parfois, à réaliser restent méconnus pour la plupart.

Il existe pourtant des aides misent en place par le gouvernement.

L’Agence nationale de l’habitat (Anah) accorde en effet des aides financières pour la réalisation de travaux dans les logements ou immeubles anciens. Ces aides s’adressent aussi bien aux propriétaires qui louent ou occupent leur logement, qu’au syndicat de copropriétaires pour la réalisation de travaux affectant les parties communes et équipements communs d’un immeuble en copropriété.

Les aides financières versées par l’Anah sont principalement réservées pour :

  • les travaux lourds pour réhabiliter un logement indigne ou très dégradé,
  • les travaux d’amélioration incluant les travaux pour la sécurité et la salubrité de l’habitat d’ampleur limitée, les travaux d’adaptation du logement aux personnes en situation de dépendance ou de perte d’autonomie, et les travaux d’économie d’énergie (lorsque ces derniers génèrent un gain énergétique, une aide à la solidarité énergétique peut également intervenir en complément).

Les travaux projetés doivent porter sur un logement ancien datant d’au minimum 15 ans.

Qui peut en bénéficier ?

 Propriétaire occupant

Le propriétaire qui occupe son logement et dont le niveau de ressources ne dépasse pas un certain plafond peut se voir attribuer une aide financière de l’Anah.

Le montant des ressources considérées est la somme des revenus fiscaux de référence de l’année n-2 de toutes les personnes qui occupent le logement. Donc, pour une demande de subvention faite en 2013, les revenus concernés sont ceux de 2011. Si les revenus ont baissé, il est possible de prendre en compte les ressources de 2012 en fournissant l’avis d’imposition.

Deux catégories de ménages sont éligibles : les ménages aux revenus modestes et ceux aux revenus très modestes (plafonds de ressources à consulter sur http://vosdroits.service-public.fr)

À titre d’illustration, à compter du 1er juin 2013, le plafond pour un ménage aux ressources modestes est de 26 573 euros pour un ménage de 2 personnes.

Propriétaire bailleur

Le propriétaire qui loue ou qui s’apprête à louer son logement peut bénéficier d’une aide financière à condition de signer ou d’avoir déjà signé une convention à loyer maîtrisé avec l’Anah.

La signature de cette convention implique notamment que le propriétaires s’engage à louer le logement à des ménages dont les revenus sont inférieurs aux plafonds de ressources fixés au niveau national.

 

Pour plus d’informations et les démarches à suivre : http://vosdroits.service-public.fr