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Qui s’occupera de vos animaux, si vous en avez, ou fera vivre votre maison ou votre appartement si  vous vous absentez pour un week-end prolongé ou pour un long séjour ? Une question qui tient souvent du casse-tête. Et qui a pourtant une réponse toute simple et pratique : le home-sitting.

Le home sitting, on vous explique !

Le home sitting, c’est quoi ? Une idée qui nous est venue des Etats-Unis mais qui – un simple coup d’œil sur Internet suffit à s’en convaincre – a maintenant trouvé toute sa place sur le Vieux continent. C’est du problème de la garde des animaux pendant les vacances de leurs propriétaires – que ce soit un simple city-trip ou un voyage au long cours – qu’est née cette idée qui a très vite fait fureur. Pourquoi ne pas, en effet, lors d’une absence, confier les animaux à des personnes à qui l’on prête du même coup la maison ? Des personnes que l’on peut ne pas connaître mais qui – forcément ! – doivent être de confiance. Et à qui, ainsi, l’on offre la possibilité de voyager et d’avoir des vacances sans supporter un coût d’hôtel ou de logement.

Comment être sûr que ces personnes, que l’on peut très bien ne pas connaître du tout, sont dignes de confiance ? Encore une fois, c’est d’une simplicité enfantine : il suffit de s’adresser à l’une des nombreuses associations qui rassemblent des candidats et qui, par leur règlement interne – car il n’y a dans aucun pays une législation relative au home-sitting – s’assurent de cette honorabilité.

Faut-il préciser que les candidats home-sitters sont dans leur écrasante majorité des pensionnés ou pré-pensionnés ? Ils disposent en effet du temps nécessaire et le système leur permet de voyager à moindre coût.

Si le home-sitting s’est donc quasi de suite étendu de la simple garde d’animaux à celle d’un bien immobilier, il a aussi dans la foulée donné naissance à deux autres mécanismes. D’abord celui de l’échange pur et simple, sorte de home-sitting réciproque. Nombre d’organismes de home-sitting proposent aussi cette possibilité. Ensuite, celui de « couch-sitting ». Là, le principe est un peu différent : il s’agit en effet d’héberger gratuitement des voyageurs.

Bien se renseigner

Avant de passer par une association ou une entreprise – car certains en ont fait un business – il importe de bien se renseigner.

Puisqu’il n’y a aucune législation, il vous faut aussi bien examiner les accords proposés entre home-sitters et propriétaires par les organismes ainsi que la couverture d’assurance.

Les accords, en effet, peuvent varier assez sensiblement. Le minimum demandé est toujours de prendre soin des animaux s’il y en a, d’entretenir les plantes et d’occuper la maison un minimum de temps, histoire de dissuader les cambrioleurs. Sans oublier bien évidemment l’élémentaire qui est de relever la boîte aux lettres et de sortir les poubelles. Si vous avez un jardin, l’entretien de bon sens pourra aussi être demandé, éventuellement contre un minimum de paiement mais, là, tout dépendra aussi du home-sitter. 

Pour ce qui est des assurances, la solution est de vous adresser à votre assureur, ou d’exiger de l’organisation qui met le home-sitter à votre disposition, un contrat stipulant bien évidemment les date et durée du séjour, les recours en cas de problèmes engageant la responsabilité du home-sitter, les dédommagements éventuels si l’engagement à faire le home-sitting n’est pas respecté etc.
Ceci dans un évident esprit de bon sens puisque – et pour ne citer que cela – si votre lave-vaisselle rend l’âme pendant votre absence, la responsabilité du home-sitter n’est pas nécessairement engagée, sauf à ce qu’il l’aie délibérément mal utilisé (ce qui resterait à prouver et encore faudrait-il qu’il aie pu disposer du mode d’emploi…). Ce contrat prendra la forme d’une couverture en responsabilité civile, généralement appelée clause de villégiature, pour que les dommages éventuels dûs au home-sitter soient couverts. Cela dit, rappelons-le, la plupart du temps, le simple fait de prévenir son assureur suffit à établir la couverture. Il faudra fournir les noms et coordonnées du home-sitter, et certaines compagnies pourraient demander un certificat de bonne vie et mœurs ou extrait de casier judiciaire.

A noter toutefois que, si vous passez par une entreprise (et non une association) de home-sitting son assurance en responsabilité civile sera engagée pour les éventuels dommages, à la condition que la responsabilité de cette entreprise puisse être établie.

Enfin, si vous êtes locataire du bien que vous occupez, rien n’empêche le home-sitting. A condition que votre propriétaire soit d’accord et que vous lui fournissiez la preuve de l’assurance.

Il reste maintenant à immoRegion de vous souhaiter les meilleures vacances du monde, l’esprit libre !