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Le saviez-vous ? L’assurance loyer impayé permet de protéger les propriétaires bailleurs des principaux risques et d’être indemnisé en cas de loyer non payé.

Le choix du locataire

Dans un premier temps, que vous soyez assuré ou non, le choix du locataire jouera un rôle majeur.

Un assureur vous demandera de veiller à contrôler l’état financier des candidats à la location pour vous assurer. En d’autres termes, votre locataire devra être solvable et présenter un risque financier minimum (montant du salaire, emploi en CDI notamment).

Il s’agit donc d’une des conditions d’éligibilité du locataire pour que vous puissiez être pris en charge par l’assurance.

Ce type d’assurance est idéal pour se protéger des locataires peu scrupuleux, mais aussi pour faire face aux risques «de la vie». Car personne, aucun locataire, n’est à l’abri d’une perte d’emploi ou de difficultés financières imprévues.

Les garanties 

En règle générale, les garanties proposées par ce type d’assurance sont au nombre de 4 :

  • Loyers impayés : cette garantie prendra en charge les loyers et les charges, en cas de défaillance du locataire, quel que soit le motif du non-paiement (généralement avec un plafond mensuel de maximum 3000 euros).
  • Détériorations et dégradations constatées au départ du locataire : elles seront prises en charge si elles sont non couvertes par le dépôt de garantie. Cette possibilité peut être proposée en option dans certains contrats, le montant est plafonné.
  • Départ prématuré du locataire : c’est-à-dire l’indemnisation du bailleur jusqu’à récupération des locaux en cas de décès ou de départ prématuré du locataire,
  • Frais de contentieux : pour recouvrer le montant des loyers impayés ou pour obtenir le remboursement des détériorations immobilières et pour prendre en charge l’organisation de la procédure (huissier, avocat, etc.).

Toutes ces  garanties ne sont pas systématiquement incluses dans les assurances loyers impayés. Il faut donc les souscrire en option si l’on veut être couvert pour tous les risques.
Ces garanties prévoient également des plafonds d’indemnisation et des durées limites au-dessus desquelles votre assureur ne pourra plus vous prendre en charge.

A noter que cette couverture ne fonctionne pas pour les locations saisonnières. Le bail doit être d’une durée d’au moins un an.
En revanche, pour les colocations  (toujours pour une durée d’un an minimum) l’assurance peut s’appliquer.

Des conseils auprès d’un professionnel vous permettront de prendre les bonnes décisions, adaptées à votre situation familiale et financière. Pensez à comparer, pour obtenir la meilleure couverture au meilleur prix.