Le financement par une banque de l’acquisition d’une maison ou d’un appartement sera d’autant plus facile que votre apport personnel sera important. 30 % du montant de l’emprunt, cela représente aujourd’hui un bon compromis.

 10 % au minimum

Avoir son propre logement est un rêve pour bon nombre de Français. Toutefois, se lancer dans un achat immobilier est un pas important qu’il faut franchir avec un minimum d’apport personnel, et ce même si les taux d’emprunt restent historiquement bas. Cet apport peut provenir d’une épargne, d’un don, d’un héritage, peu importe, mais il doit représenter au moins 10 % du montant total du prêt, c’est le minimum de ce que demandent les banques. Il faut également noter que des prêts dits aidés (prêts à taux zéro, action logement, régionaux…) sont souvent considérés comme un apport. Dans tous les cas, ces 10 % correspondent au prix d’achat majoré des frais de garanties financières, de notaires, et éventuellement de négociation.

30 %, c’est mieux

Cependant, pour bénéficier des meilleures conditions, il est préférable que l’apport personnel soit plus important. Même s’il n’y a pas de règles précises en la matière, un apport de 30 % représente un bon palier. Cela correspond par exemple à 95 000 € pour un bien vendu 250 000 € (auxquels s’ajoutent 20 000 € de frais de notaire). Vous pourrez sans doute vous en rendre compte en constatant que l’établissement financier fait un geste sur les taux d’intérêts. C’est, pour lui, un bon signe de votre capacité à rembourser. D’ailleurs, plus l’apport est conséquent, plus les conditions financières sont intéressantes : logiquement un financement moins important va alléger le coût du prêt. De plus, une part de ce même financement couvre le risque d’impayés. Ce risque s’amoindrissant, cette part se réduit elle aussi.

Acheter sans apport ?

En théorie, acquérir un bien immobilier sans apport personnel est possible, mais cette solution reste rare. L’emprunteur doit en effet faire preuve de solidité et de stabilité financière, mais aussi de sérieux dans la gestion de son budget. La banque peut également avoir d’autres exigences, comme le solde des crédits à la consommation, par exemple.

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