L’an dernier en France, 233.541 cambriolages ont été enregistrés. Un chiffre en légère baisse par rapport à l’année précédente.

Mais sachez que nous ne sommes pas tous égaux devant le cambriolage !
C’est ce que révèle une étude publiée par l’ONDRP (l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales).

Selon l’analyse, les risques d’être victime d’un cambriolage dépend de différents facteurs : âge, diplômes, catégorie socio-professionnelle de la personne, type et superficie du logement, délinquance locale, etc.

Le profil du “cambriolé”

Tout d’abord, on apprend dans cette étude que la probabilité d’être victime diminue avec l’âge, et est plus élevée pour les diplômés du supérieur et les classes aisées, ainsi que chez les personnes seules et les familles monoparentales. Deux professions sortent du lot, et ont été identifiées comme plus exposées : les agriculteurs exploitants et les artisans, commerçants et chefs d’entreprises.

Le type de logement visé

Concernant les logements les plus cambriolés, le risque augmente avec sa superficie et son isolement. Les logements d’au moins 100 m2 sont plus touchés que les logements inférieurs à 70 m2.  Quant aux maisons, les individuelles sont plus cambriolées que les maisons mitoyennes.
Il est bon de savoir qu’un logement équipé d’un ou plusieurs dispositifs de sécurité ou encore d’un gardien diminue le risque de vol pour ces propriétés les plus exposées.

Les villes les plus touchées

La taille de la commune a également une conséquence. Vivre dans une commune de plus de 100 000 habitants expose plus aux cambriolages.

D’autre part, l’Observatoire révèle que  les habitants qui ont eu connaissance de cambriolages dans leur quartier ou leur village ont trois fois plus de risques d’être victime eux aussi.

Source: ONDRP